𝒲𝑒́𝓇𝒾𝓈, 𝒶𝓊 𝒸œ𝓊𝓇 𝒹𝑒𝓈 𝓂𝑒́𝑔𝒶𝓁𝒾𝓉𝒽𝑒𝓈

Direction Wéris, situé dans la commune de Durbuy, pour une nouvelle aventure en bivouac.

Wéris fait partie des plus beaux villages de Wallonie et est également connu pour ses nombreux dolmens et menhirs.

Notre petit duo d’aventuriers père-fille, ont repris leur sac à dos pour une rando de 29 km sur deux jours et ont posé leur tente grâce à la plateforme « welcom to my garden », la région ne disposant pas d’aire de bivouac réglementée.

Qu’est ce que ce formations rocheuses ?

Wéris dispose de plusieurs formations mégalithiques, appellées dolmens et menhirs.

Mais que sont-elles ?

Un dolmen (signifiant table de pierre en breton) est un monument mégalithique préhistorique fait de pierres brutes agencées en forme de table gigantesque.

Il est constitué généralement d’une ou plusieurs grosses dalles posées sur des pierres verticales servant de pied.

Ces dolmens servaient au départ de tombeau.

Par la suite, plusieurs utilisations leur ont été trouvées notamment par les druides qui s’en servaient comme table sacrificielle.

Un menhir, quant à lui, est une pierre dressée, plantée dans le sol de manière verticale.

Son nom vient également du breton (Maen hir) qui signifie tout simplement « grosse pierre ».

Il peut être de quelques centimètres comme de plusieurs dizaines de mètres de haut.

On les connaît bien sûr grâce à Obelix, mais l’apparition des menhirs date bien avant celle des Gaulois et leur utilisation restent à ce jour encore un mystère.

Plusieurs théories existent cependant : point de repère pour les hommes, horloge ou calendrier agricole basé sur les mouvements des astres ou encore délimitation de territoire). Et vous avez vous votre théorie ?

Mais les menhirs et les dolmens ne sont pas les seules roches de la région.

On peut y retrouver le lit du diable et la pierre Haina, des roches de légende.

En effet, les mégalithes font partie intégrante du folklore local et de nombreuses légendes ont été racontées, donnant ainsi naissance à plusieurs traditions.

Après tout, l’homme s’est toujours posé la question de savoir si ces mégalithes avaient été posé par l’homme et comment avaient ils bien pu y arriver. Du coup, l’ignorance a fait place à l’imagination et on commença à croire qu’il s’agissait de l’œuvre de géants, fées, sorcières ou encore du diable !

La pierre Haina, tout comme le lit du diable, font partie des roches qui ont fait naître ces légendes.

La pierre Haina est une aiguille rocheuse qui émerge du banc de poudingue. Une des légendes raconte que le diable passe par un trou situé sous cette pierre pour accéder à l’enfer. Ainsi, chaque année, à l’équinoxe d’automne, les habitants ont la tradition d’aller peindre en blanc à la chaux ce pic afin de le purifier et de tenir le diable éloigné .

Passionnant n’est ce pas ? Quand on sait tout cela, il est plaisant de sa balader au sein de cette terre chargée d’histoire.

Et si vous faites attention, vous pourrez également constater que le site mégalithique de Wéris, s’étendant sur plus de 8km, se compose d’une série d’allignements mégalithiques parallèles.

Crédit : Wéris-info.be

Lors de votre balade vous aurez aussi l’occasion de passer devant cette maison tout droit sortie de l’univers d’Harry Potter. Elle a le mérite d’avoir émerveillé notre poupette !

Il s’agit de la maison de Harry Cot. Il lui a fallut 7 ans pour la construire. Un petit air de la maison des Wesley non ?

En fin de balade n’hésitez pas à passer par la maison des mégalithes, point de départ de nombreuses balades, où vous pourrez y déguster la Dolmenius, une bière artisanale ambrée de la région.

Informations pratiques :

- départ : maison de mégalithes de Durbuy, place Arsène Soreil, 7 à Wéris.

- Distance :

- Balade de 4,3km (balisage croix jaune 1)

OU

- notre balade de 29 km :

- dénivelé : 768 D+

- difficulté : moyen à difficile

- tracé GPX (il s'agit de notre tracé prévu initialement. Nos petits aventuriers n'ont cependant pas su se rendre dans les bois de Sainte Gertrude car le site où se trouvent les grottes était inaccessible pour fouille archéologique.

Ils ont ainsi coupé à hauteur de Roche-à-Frène pour rejoindre Aisne.

tracé weris

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